Comme vous le savez peut-être, je me suis inscrite dans une école de danse polynésienne. Je vous imagine déjà le sourire aux lèvres en pensant à Cécile toute de noix de coco et feuilles de palmiers vêtue, s'évertuant à balancer hanches et bras de gauche à droite, au son des ukulele !
Encore un peu d'entraînement et ce sera presque ça...
Je vous fais un petit topo sur la danse tahitienne afin que vous ayez une vision globale de la chose, mais cette présentation est loin d'être exhaustive ! Si vous voulez en savoir plus ou voir
quelques video de spectacles de danse, tapez "heiva i tahiti" sur google et vous découvrirez des video de spectacles magnifiques ! (enfin ce n'est que mon avis 
)
La danse tahitienne a été interdite au début du XIXème siècle car considérée comme trop "évocatrice" (comprendre "érotique") par les missionnaires. Elle est de nouveau autorisée en 1881 mais c'est dans les années 1950 /1960 qu'elle prend tout son essor.
C'est par la danse, la musique et le chant qu'est véhiculée la culture polynésienne.
On distingue plusieurs types de danses (définition tirée de la page http://unangepasse2.spaces.live.com/blog/cns!F81BDD6D5CBFB190!1402.entry?sa=664555609)
- APARIMA : danse en colonne, danse harmonieuse où les danseurs miment des scènes de la vie quotidienne, cette danse est accompagnée de chants, de guitare et de ukulele
- OTEA : danse guerrière de groupe où les danseurs sont disposés en colonnes, accompagnée d'instruments à percussions.
- HIVINAU : danse en cercle accompagnée de tambours et d'un soliste vocal masculin auquel les danseurs répondent en choeur.
- PAO'A : danse sensuelle en demi-cercle, un couple de danseurs improvise une danse au centre, les danseurs accroupis tapent des mains en cadence.
J'arrête là avec le blabla. En attendant de me voir en habit de lumière 
voici quelques photos et videos d'un
spectacle donné par la troupe de l'école de danse où je sévis. L'école s'appelle NONAHERE. Pas la peine de me chercher, je n'y suis pas 
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APARIMA
OTEA
