Vendredi 21 octobre 2011
C'est notre dernier jour à Fakarava. Nous prenons l'avion à 14h40.
Nous partons à la découverte d'une ferme perlière. Le responsable de la ferme est un peu avare en explications et nous restons sur notre faim. Mais globalement voici comment naît la perle noire de Tahiti (qui est une AOC).
Voici la variété d'huître qui fait la perle (oui je sais, pas très glamour...). C'est la pinctada margaritifera (pour ceux que ça intéresse...)
On insert un nucleus (sorte de petite bille en nacre) dans la poche reproductrice de l'huître ainsi qu'un greffon, un minuscule morceau du manteau d'une autre huître.
Les huîtres ainsi greffées sont rangées dans des filets puis plongées à quelques mètres de profondeur. L'huître pour se défendre va former une nacre tout autour du nucleus. Au bout d'un an et demi on ouvre les huîtres et on retire les perles qui sont classées par catégories en fonction du taux d'imperfections, du lustre, de la couleur, de la forme etc... Si la perle est belle, l'huître est à nouveau greffée, sinon paix à son âme...
Lorsque l'huître rejette le nucleus, la nacre secrétée forme alors une sorte de perle manquée, un keshi, également utilisé en bijouterie (on les aperçoit dans la coquille en bas à gauche).
Dernière possibilité : le mabé. Un implant est inséré non pas dans la poche, mais directement dans la nacre. Une couche de nacre est secrétée autour de l'implant. Voilà ce que cela peut donner en pendentif :
Après ces quelques explications, nous ne manquons de visiter également la boutique des "produits finis"
Le temps passe vite, il faut rentrer et faire les valises.
Et oui Mimi, c'est déjà fini les vacances à Fakarava
Allez, dernières photos de l'atoll...
Nana Faka !